12/2002
L’ITALIE EST UN PAYS ÉTRANGE
Elle a un des pires gouvernements q’on piusse imaginer, en même temps un des mouvements de lutte les plus forts d’Europe. On fait des lois racistes, comme la loi Bossi/Fini, applaudie par beaucoup d’italiens xénophobes, mais on trouve aussi des personnes solidaires et sensibles qui défendent les droits des immigrés.
C’est un pays où on achète et où circulent des millions de voitures, mais où les chefs de la “Fiat” ont amené à la crise la principale industrie du pays et à présent on veut licencier des milliers de travailleurs.
Ici nous avons un chef de gouvernement – Berlusconi – qui ne sait offrir aucune solution à cette crise et dit qui, s’il n’avait pas d’engagements, c’est lui qui achéterait la Fiat.
Ici, il y a des dizaines de banques qui financient l’industrie et le commerce des armes, mais il y a aussi des associations de médecins et infirmiers volontaires qui vont soigner les blessés dans les zones de conflit et il y a le plus grand mouvement pacifiste du monde: contre la guerre un million de personnes sont descendues en place.
En Italie, un petit pays riche de beautés historiques, artistiques, naturelles, les journaux et la télé sont plus vulgaires et ignorants que le public, ils continuent à alimenter le racisme et la peur, l’hostilité envers les immigrés. Mais si tu vas les chercher, tu trouves des journaux de route, des journalistes solidaires, des radios communantaires, des centres sociaux accueillants.
Dans ce pays les parties qui ont gagné les eléctions sont pleins de gens malhonnetes et de leurs avocats au parlement ils font des lois pour empêcher d’être jugés et condamnés (cela n’est pas très étrange…il arrive partout n’est ce pas?…mais ici on est très habiles!). Puis, cependant, les gens protestent en faisant d’énormes rondes…
Ici, le gouvernement de gauche a inventé les prisons pour les immigréset les appelés “centres de permanence temporaire et assistence”; maintenant le gouvenement de droite en veut construire d’autres et a décidé d’y renfermer les gens pour plus de temps. Contre cette honte, le 30 novembre à Turin a eu lieu la plus grande manifestation qu’on ait jamais fait en Europe à ce propos.
Mais où sommes-nous tombés?
Il est difficile de répondre. Ce qui est sûr, c’est que, pour les immigrés, en Italie, il est important de bien se choisir les amis…
Il faut les trouver, ils sont là et ils sont de plus en plus nombreux.